La Partie d'Hier - Le débriefing
Tout d'abord merci à tous les joueurs présents,
qui ont participé à rendre cette soirée fort agréable.
une p'tite pensée pour ceux qui auraient aimé être des nôtres mais avaient soit prévu autre chose (Boo, c'est pas bien l'infidélité en religion
mais en homme de paroles, il maintient ses engagements) soit ont été évincé vicieusement pour laisser la place à de nouveaux adeptes (Solo, tu reviens de loin, car à l'époque, c'était l'arme blanche ou le poison
)
Ensuite, une correction sur la dernière action : la tentative réussie du Habsbourg pour briser le siège d’Anvers.
Souvenez-vous : 1 régulier Habsbourg assiégé par 3 réguliers anglais.
Le habsbourg joue sa carte Home pour déplacer Charles Quint à Bruxelles, y mobilise 2 réguliers et avec son dernier PC, il déplace tout ce petit monde sur Anvers.
Pour le combat, nous avons pour le habsbourg, 2d6 pour les troupes +2d6 pour le Chef+1d6pour le régulier assiégé d’Anvers qui tente une sortie.
L’Anglais jette 3d6 pour ses troupes et 1d6 en tant que défenseur
Résultat : 3 touches de chaque côté = toutes les troupes sont éliminées.
Mais en cas d’élimination des deux camps, celui qui a jeté le plus de d6 garde une troupe.
Ici, la troupe survivante sera du côté Habsbourg.
Concernant les points soulevés après avoir arrêté la partie :
L’Anglais et l’Ottoman n’ont pas assez de cartes. Le Habsbourg en a de trop.
Je suis convaincu que c’est la façon d’avoir jouer le rôle de chaque dirigeant qui a permis à Charles Quint d’avoir cette toute puissance.
HERE I STAND n’est pas un wargame. C’est un jeu de diplomatie où l’équilibre de chaque partie dépend de l’état d’esprit de tous les joueurs.
Car les rôles des puissances sont écrits à l’avance. Chaque rôle se doit d’être joué comme il doit être joué (être roi ne signifie pas avoir toute la latitude de faire ce qu’il a envie mais doit répondre aux exigences du pouvoir. Il faut naviguer habilement pour préserver le poids de son pays dans l’échiquier politique européen). C’est toute la subtilité du jeu.(*)
HERE I STAND est comme un château de cartes que l’on construit à 6 et si l’un des joueurs appuie trop fortement d’un côté, l’édifice s’écroule.
Enfin, pour revenir sur les griefs du nombre de cartes en main des différentes puissances :
Henri VIII, démarre en 1517, avec 4 Keys soit 2 cartes + 1 carte bonus et sa carte Home soit 4 cartes
En principe, Edimbourg doit pouvoir être pris lors du 1er tour, soit 1 key supplémentaire = 1 carte
Et éventuellement, une action de colonisation pour espérer 1 carte supplémentaire au tour 2.
L’OTTOMAN possède 4 keys = 3 cartes + sa carte Home soit 4 cartes
En deux tours, en se consacrant à fonds dans les Balkans, (comme l’avait si bien fait Solo
), il peut accrocher 2 keys supplémentaires à son tableau de chasse soit 1 carte de plus.
A ce stade il est aux portes de Vienne, maintenant la tension sur Charles Quint qui doit consacrer une part de sa richesse sur ce flanc.
Seulement après, il se consacrerait à la piraterie (pour un gain 10 PV) ce qui obligerait également Charles Quint à mobiliser dans le bassin méditérranéen.
Cette stratégie de l’Ottoman devant être encouragée largement par François Ier qui doit absolument desserré l’étau autour de ses frontières.
FRANCOIS Ier, commence avec 6 keys = 3 cartes + 1 carte bonus et sa carte home soit 5 cartes
Il peut tenter une colonie dans le nouveau monde pour éventuellement une carte de plus au tour 2
CHARLES QUINT débute avec 7 keys=4 cartes + sa carte Home soit 5 cartes
Avec un territoire aussi étendu, c’est pas de trop, non ?
On a évoqué la force de certaines cartes. Toutes les cartes aident ou gênent les stratégies des souverains. Chaque puissance à des cartes néfastes. vous, en tant que joueurs, devez en tenir compte et comptez sur vos adversaires pour les jouer au plus mauvais moment pour vous.
Pour en finir, hier tout le monde n’était pas très concentré, quelquefois dérangé par d’autres préoccupations n’ayant rien à voir avec la partie (cette salle n'est pas propice à la concentration).
Greg avait envie de se défouler, çà se comprend tout à fait après une semaine de travail, sans parler des sollicitations extérieures à la partie.
Dim faisant connaissance avec le jeu n’a pu agir suffisamment efficacement le 1er tour (rien d’anormal car j'avais, c'est vrai cette fois-ci, un peu trop survoler les différentes manoeuvres militaires)
Beor s’est tout de suite vu pris en étau entre le Habsbourg et la vindicte du pape qui allègrement a soulevé le peuple français contre son souverain. Mais gageons que le tour 2 aurait vu cette pesante situation changée dans son sens.
Keslo s’est envolé magistralement vers une maîtrise religieuse de l’Allemagne, prêt en attendant que la carte Ligue de Schmalkald sorte (mais elle n’avait pas été distribué, ce tour 2). Avec une semblable performance de Boo lors de la 1ère partie, on soupçonne que le protestant peut faire très mal et rapidement. une sacrée épine dans le pied du Habsbourg, décidément !
Raph en pape a eu fort à faire face à la montée de la nouvelle religion (pas beaucoup de chance aux dés) et s’est peu protégé en Italie mais avait quand même aligné Venise.
les prochains tours auraient par contre pu peser fortement sur son jeu car il n'agissait qu'avec un léger soutien du Habsbourg
Tiens, tiens, Charles Quint doit aussi se préoccuper du pape ?
au final, un jeu très sensible et subtil.
une bonne connaissance des cartes contribue certainement à la chance qu'ont chaque joueur de remporter la partie
(*) après réflexions, il y aura bien plusieurs stratégies pour gagner mais la diplomatie est hyper importante.
ce qui est sûr, c'est que le jeu ne s'équilibre, d'après ce que j'ai lu, que durant le 4ème tour.