Contexte historique de la première campagne pour Dystopian Wars Brume sur TaranakiLe Mont Taranaki, Nouvelle Zélande L'année 1869 vit l'éclatement d'un conflit majeur dans la mer de Tasmanie : la Nouvelle Zélande se vit devenir l’œil d'un cyclone opposant toutes les grandes Nations et leurs alliés.
Quelles furent les causes de cet empressement, notamment pour certaines nations dont les ports de rattachement pouvaient se révéler tellement distants?
De quelles ressources l'archipel disposait pour engendrer tant de convoitise? Depuis le Traité de Waitangi signé le 6 février 1840 au détriment des tribus Maories et à l'avantage de la Couronne Britannique, les tensions ne cessaient de monter entre indigènes et colons. Les autres grandes nations suivaient distraitement les événements avant de réaliser que l'archipel se révélait être bien plus qu'un simple carrefour commercial. Les faits suivants relatent l'affaiblissement des forces coloniales Britanniques jusqu'à l'apogée de l'invasion par les autres grandes nations.
Première guerre de TaranakiLe catalyseur de la guerre fut la vente litigieuse de 600 acres de terre connue sous le nom de bloc Pekapeka à Waitara (N-E de New Plymouth). Pokikake Te Teira, un petit chef Maori, vendit ses terres aux Britanniques en dépit d'un droit de veto par le chef suprême de la tribu, Wiremu Kingi. Le Gouverneur Browne accepta l'achat en pleine connaissance de cause et occupa le terrain, ignorant les avertissements de ses conseillers qui savaient que cela conduirait inévitablement à un conflit armé. Un an plus tôt, Browne avait écrit à l'Office des colonies en Angleterre : "Je n'ai pas peur que William King (Kingi) n'aura le courage de recourir à la violence pour maintenir son droit supposé, mais j'ai tout préparé pour imposer l'obéissance s'il avait la prétention de le faire."
Gouverneur Thomas Gore BrowneSon inconséquence lui coûtera cher. Le conflit s'embrasa rapidement entre Britanniques et Maoris. La maladresse de Browne passée, ses fortes velléités coloniales se firent plus évidentes. Quoique pourtant habituelles pour un sujet de la Couronne, elles attisèrent la curiosité des puissances alentour. Browne, par sa volonté de souffler afin d'attiser l'âtre du conflit entre colons et autochtones, révélât la volonté de la Couronne à faire main basse sur la totalité des terres Maories pour y développer de nombreuses exploitations minières.
Les forces coloniales en surnombre, se heurtèrent à un connaissant parfaitement le terrain. Les batailles furent nombreuses et la volonté Maorie s'éroda face à l'expérience militaire Britannique jusqu'à un cessez-le-feu négocié en 1861. Les forces Britanniques en place étaient affaiblies tout en éprouvant la frustration de ne pas avoir totalement écrasé la menace dissidente qui semblait s'être évaporée. Les territoires autour de New Plymouth, Tauranga, Napier et Hamilton furent confisqués par Browne, plutôt satisfait de la tournure des événements.
Seconde guerre de TaranakiDes espions Français et Prussiens sous couverture coloniale investiguèrent pendant de longues années pour découvrir le secret de Browne quant à la nature des richesses cachées dans les mines Britanniques fortement gardées. L'exploitation des terres Maories par Browne se seraient déroulée sans problème aucun si un bref incident n'eut remis le feu aux poudres : Le 19 Juin 1868, au cours d'une courte escarmouche, deux enquêteurs et un colon militaire furent tués par les Maoris à Ketemarae, près d'Ashburon. Les Maoris impliqués dans la bagarre fuirent vers Te ngutu O Te Manu, le fief de brousse Titokowaru. À l'époque, Titokowaru était bien connu des colons, bien qu'il leur avait donné peu de raisons de penser qu'un jour il pourrait entraîner une guerre des Maoris à leur encontre. Mais les tensions étaient fortes dans la région. Titokowaru refusé de remettre les Maoris impliqué dans les meurtres aux autorités. La guerre en fut le résultat.
Bataille de Tikowaru, 1868La mobilisation de toutes les forces militaires pour contrer Titokowaru laissa le champ libre aux espions pour découvrir ce que recelait la terre Maorie. Il s'agissait en effet de l'inestimable source de toutes les technologies, recherché par toutes les grandes puissances du monde : le Sturginium.
La brume de guerre se lèveSon armée et les avants-postes Australiens affaiblis par la Première Guerre du Taranaki, le Royaume Britannique (KoB), en la qualité du Gouverneur Browne, en appela aux anciens et nouveaux allié de la Couronne, la Coalition Russe (RC) et les jeunes États Fédérés Américains (FSA) dont un contingent était déjà posté à Hawaï. Les FSA n'en furent que trop contents de trouver une raison de se tailler une part dans le gâteau Néo-Zélandais. De son côté, la Prusse (PE) épaulée de la République Française (RoF) se rallia à L'empire du Soleil Flamboyant (EotBS) pour bénéficier de son soutien logistique dans la prise de l'archipel. L'Alliance Antarctique (CoA), bien décidée à ne pas laisser de telles ressources dans des mains irresponsables, n'allait pas rester les bras croisés devant des événements si lourds de conséquences : le Sturginium ne devait pas rester aux mains des impérialistes.
Toutes les grandes nations étaient prêtes à se jeter sur une Nouvelle Zélande exsangue mais gonflée de Sturginium. Qui aurait pu dire si l'une d'entre elles n'allait pas tenter de s'approprier ces fabuleuses richesses pour elle seule?